Hausse de la construction de logement en 2016

bird-feeder-248946_960_720La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment livre les résultats de son rapport sur la conjoncture de la construction de logement et les premiers signes d’une hausse de l’activité sur le premier trimestre 2016 sont encourageants.

Une bonne nouvelle pour l’artisanat du bâtiment

Après 15 trimestres de baisse consécutifs, l’activité de construction de logement se reprend et signe même une petite hausse sur le 1er trimestre 2016. Une hausse qui doit être consolidée par un accompagnement politique.

Selon la CAPEB, les indicateurs sont au beau fixe : +1,5 % en volume pour la construction neuve, +2,5 % fin février de hausse pour les mises en chantier et des ventes de logements neufs (+8,1 % au 4eT2015 par rapport au 4eT2014), ainsi que la progression de l’activité en entretien-rénovation (+0,5 % au 1erT2016).

L’activité en construction neuve renoue avec la croissance (+1,5 % contre -6 % au premier trimestre 2015), avec plus 351 200 logements neufs commencés en février 2016 (en cumul sur 12 mois), soit une hausse de 2,5 %, et l’augmentation significative du nombre de permis de construire déposés (+7,7 % sur 12 mois). Le neuf bénéficie du dynamisme du logement collectif (+7,1 % sur un an), à l’inverse des logements individuels purs ou groupés et des logements en résidence, en recul sur la même période.

En effet, pour relancer la construction de logement, l’État a mis en place divers dispositifs à destination des particuliers qui peuvent donner un coup du pouce au secteur du bâtiment.

 

La loi Pinel

Le plus connu du grand public et des investisseurs en particulier est la loi Pinel qui signe son prolongement sur 2017. En effet, le succès du dispositif ne se dément pas et c’est avec fierté que la ministre du Logement a décidé de le prolonger jusqu’au 31/12/2017. Pour rappel, la loi Pinel ouvre la possibilité d’une réduction d’impôts pouvant aller jusqu’à 21 % du montant de l’investissement immobilier neuf ou à rénover. Malgré quelques conditions à ne pas négliger lors d’un achat, le dispositif reste très attractif pour les investisseurs qui souhaitent se lancer. Le plafond total de l’investissement ne doit pas dépasser la somme de 300 000 €, et le plafond au m² ne doit pas être supérieur à 5 500 € pour profiter au mieux de la défiscalisation. L’achat étant fait pour être loué, il faudra respecter certaines zones appelées « zone Pinel« et aussi s’engager à louer le bien pendant au moins 6 ans avec possibilité de prolonger à 9 ou 12 ans. La déduction fiscale étant proportionnelle à la durée de location bien entendu.

 

L’entretien rénovation

D’autres dispositifs contribuent à améliorer l’activité de l’artisanat du bâtiment, il s’agit des aides disponibles pour les projets de rénovation énergétiques. Emanuelle Cosse a ainsi mis l’accent sur des mesures telles que le Crédit d’Impôt sur la Transition Énergétique (CITE) et l’ECO PTZ, les travaux d’Amélioration de la Performance Énergétique des Logements (APEL) enregistrent ainsi une augmentation de 1,5 % —, et ce, malgré la baisse du coût de l’énergie.
Ainsi, selon la CAPEB, les travaux d’amélioration des performances énergétiques du logement représentent 26 % de l’activité de l’entretien-rénovation de l’artisanat du bâtiment. Ce marché porteur pour l’activité du secteur est soutenu par des aides et subventions dont la part dans le financement des travaux a augmenté de 10 points en un an (21 % en janvier 2016 contre 11 % en janvier 2015). Ces chiffres du premier trimestre 2016 tendent à démontrer l’efficacité des dispositifs d’incitations fiscales en vigueur.




Ajouter un commentaire