Les différentes facettes de la location saisonnière

location saisonnièreLa location saisonnière a le vent en poupe. L’ère du digital ayant ouvert de nombreuses portes et fait tomber les barrières pour les particuliers comme pour les professionnels, il n’a jamais été aussi facile de mettre un bien immobilier à disposition ou d’en louer pour une nuit, pour une semaine ou pour un mois. Rentabilité, constitution d’un patrimoine, investissement à plus ou moins long terme… les objectifs des propriétaires qui se lancent dans la location saisonnière sont très différents, au même titre que leurs profils. Alors que tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes et que les plateformes de type Airbnb sont prises d’assaut par les bailleurs comme par les locataires, certains éléments sont à considérer avec précaution… Car, si la location saisonnière est certes une idée intéressante, il est important d’en connaître toutes les facettes avant de s’engager.

Le b.a-ba de la location saisonnière et la réglementation en vigueur

Au titre de la loi, « Est considérée comme une location saisonnière (…) la location d’un immeuble conclue pour une durée maximale et non renouvelable de quatre-vingt-dix jours consécutifs ». Qu’il s’agisse d’une villa, d’un appartement ou d’une chambre meublée, la location saisonnière est soumise à une durée limitée à laquelle il convient de se plier, au risque d’enfreindre la loi, et ceci quel que soit le cas de figure : lors d’une location saisonnière par le biais d’une agence immobilière comme en direct, via une plateforme de type Airbnb. En outre, la durée de location varie selon le type de résidence mis en location (principale ou secondaire) ainsi que la localisation du bien, notamment selon la taille de la commune.

Depuis la loi ALUR de 2014, le gouvernement a pris des mesures visant à durcir la règlementation liée à la location saisonnière. La dernière en date, la loi ELAN du 23 novembre 2018 impose des contrôles renforcés et des sanctions à l’encontre des propriétaires bailleurs utilisant des plateformes de location saisonnière sans respecter les règles en place.

Amendes Airbnb : la conséquence de la mise en pratique de la loi ELAN

Bien décidé à sanctionner les propriétaires peu scrupuleux qui ne répondent pas à la réglementation en vigueur, en omettant par exemple de déclarer leur location saisonnière auprès de leur mairie ou en ne communiquant pas à cette dernière le décompte du nombre de nuitées ayant fait l’objet d’une location en cours d’année, le gouvernement n’y va pas de main morte. Depuis la mise en application de la loi ELAN, les amendes Airbnb ne cessent de tomber, et les cas les plus significatifs sont bien évidemment relayés par les médias. À Paris, par exemple, une étude menée par Le Figaro, publiée en janvier 2019, révèle que certains Parisiens sont particulièrement exposés aux sanctions qui découlent des agissements des propriétaires, faisant grimper la facture des sanctions à quelque 2 millions d’euros au titre de l’année 2018.

Profiter de la location saisonnière tout en respectant la loi et en ne s’exposant à aucun risque : cela est tout à fait possible, notamment grâce à certains nouveaux acteurs comme Flatlooker par exemple, bien décidés à agir en faveur des propriétaires. Misant sur les moyens technologiques à la portée des bailleurs et des locataires, cette start-up parvient à proposer une gestion locative à 3,9% TTC ainsi que le suivi de mise en location de bout en bout. À suivre de près…




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